Au début, l’entreprise n’y a vu qu’une mauvaise rumeur en ligne. Elle a pensé que ce début de mauvaise e-reputation allait cesser comme elle avait débuté, en silence. Puis, le mauvais buzz a enflé : les réseaux sociaux, les blogs, les forums publics, chacun s’y est mis. En face, personne : un vrai massacre, un vrai lynchage, le retour de la foule. Les clients ont commencé à annuler les commandes. La mauvaise publicité a attiré les contrôles des Urssaf, de l’administration fiscale, puis la Cnil et la Halde s’y sont mis. En interne, les collaborateurs ont perdu confiance, ont perdu la foi. Et les derniers clients ont abandonné l’entreprise blessée. Plus de chiffre d’affaires, les dettes qui enflent, la lente descente aux enfers, puis l’agonie, puis, la fin … sans avoir dit un mot.