Legaltech, intelligence artificielle, dématérialisation, etc. … Au fur et à mesure que la société toute entière bascule sur ou autour des réseaux numériques, phénomène que l’on nomme la transformation numérique, les algorithmes se multiplient et peuplent le quotidien du citoyen.

En particulier, on voit se développer une offre de logiciels dits de justice prédictive, basée sur des algorithmes.

A partir de la collecte des décisions de justice déjà rendues, et de leur comparaison, ces logiciels prétendent anticiper le résultat attendu d’un procès à venir, sur la base d’algorithmes intégrés dans le phénomène plus large dit de l’intelligence artificielle.

La définition de l’algorithme retenue par Wikipedia est la suivante: « un algorithme est une suite finie et non ambiguë d’opérations ou d'instructions permettant de résoudre une classe de problèmes. »

L’ordinateur exécute ensuite l’algorithme ce qui aboutit à automatiser un certain nombre d’opérations.

Dans ces conditions, l’algorithme peut-il aboutir par la voie d’opérations automatisées, à rendre un jugement en lieu et place d’un juge fait de chair, de sang et doté d’une âme ?